L’ardoise de Ramanujan

Figure emblématique des mathématiques indiennes, Srinivasa Ramanujan est un extraterrestre qui a reconstitué tout seul l’essentiel des fondations des mathématiques avant de faire des découvertes sur lesquelles l’on se penche encore aujourd’hui, un siècle plus tard.

La jolie histoire qui suit m’arrive à l’instant de la Pie Mathematics Association, sise à Chennai (anciennement Madras, en Inde).

Ramanujan Slate Photo

Il y a aujourd’hui exactement 101 ans (17 mars 1914), le grand mathématicien indien Srinivasa Ramanujan embarquait de Madras pour l’Angleterre pour présenter ses talents mathématiques à l’université de Cambridge.

Au moment de son départ, son directeur au bureau de Port Trust, Sri. Narayana Iyer, qui avait lui-même une formation en mathématiques et était un mathématicien compétent, demanda à Ramanujan de lui donner son ardoise en souvenir. Ramanujan accepta aussitôt.

Depuis ce jour, l’ardoise que Ramanujan a utilisé durant toute son enfance a été soigneusement conservée par la famille de Narayana Iyer. Aujourd’hui encore, cette ardoise est gardée comme un trésor par l’arrière-petit fils de Sri. Narayana Iyer.

Il y a trois ans, le fondateur de la Pie Mathematics Association, le professeur R. Sivaraman, s’est lancé à la recherche de cette ardoise, pour un livre préparée par l’association sur Ramanujan. La famille de Narayana Iyer a eu la bonté de bien vouloir la lui montrer.

La photo ci-dessus montre l’ardoise, tenue par le fondateur de l’association, qui a ainsi vécu ce qu’il considère comme le plus grand moment de sa vie. Cette ardoise est un authentique trésor. C’est sur elle que, pendant plusieurs années, Ramanujan a griffonné certaines de ses plus célèbres équations.

2 réflexions au sujet de « L’ardoise de Ramanujan »

    • pourquoi la somme des entiers positifs ne peut pas ètre ègale à -1/12?

      parce que vous considèrez deux suites de nombres qui n’ont pas la mème longueur. Quand vous calculez 1-A vous rajoutez un nombre à la sèrie et vous dites que c’est ègal à A. Or les deux ne sont plus constituès du mème nombre d’èlèments et ne peuvent donc ètre ègaux contrairement à ce que vous dites. En effet, lorsqu’on parle de sèries qui tendent vers une limite identique il faut aussi prendre en compte le nombre d’èlèments qui se correspondent. Ici c’est un èlèment qui malheureusement tend vers l’infini. Utiliser cette ègalitè dans le cas de la thèorie des cordes ne serait-ce pas une erreur qui cacherait une incomprèhension?

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