Demain et jeudi se tiendront les 5è rencontres Jules Verne organisées à l’École centrale de Nantes. Ce sera ma troisième participation à ce colloque qui a lieu tous les deux ans et qui est toujours très stimulant pour l’esprit. Des gens d’horizons très divers viennent y parler de science sous des angles philosophiques, éthiques, littéraires, prospectifs ou historiques, avec en toile de fond un style de pensée très « école d’ingénieur » (qui dépoussière agréablement un esprit universitaire comme le mien). On y rencontre plein de gens très différents, aux avis parfois diamétralement opposés, et les conférences sont ouvertes à tous.
Les deux précédentes éditions m’avaient aussi laissé quelques souvenirs un peu vifs, avec notamment deux exposés en 2010 qui s’en prenaient violemment aux climatosceptiques. L’un d’eux était carrément la conférence plénière introductive d’Étienne Klein (président du comité scientifique), lequel avait été particulièrement violent contre Claude Allègre. En 2012, le même Étienne Klein avait parlé d’autre chose, mais il s’était trouvé que j’étais le premier intervenant après lui et qu’il était aussi le président de la session d’exposés où j’intervenais. Nous avions fini par avoir une discussion publique un peu… rude, disons — alors même que mon intervention n’avait rien à voir avec le climat et qu’Étienne Klein ignorait ma position sur le sujet (si il en avait finalement été question, c’est qu’il semble avoir pris en grippe les climatosceptiques et que, du coup, il a tendance à y revenir pour un oui ou pour un non).
Il se trouve que cette année, la configuration sera la même qu’en 2012 : je parlerai mercredi matin, immédiatement après un Étienne Klein qui sera à nouveau président de ma session. Je souhaite que l’ambiance reste détendue et confraternelle — d’ailleurs je n’y vais pas pour parler climat (même s’il est possible que j’y fasse brièvement allusion : une partie de mon intervention reprend un morceau du chapitre 4 du Mythe climatique, mais dans un contexte assez différent). Plusieurs exposés du colloque donnent l’eau à la bouche, je conseille vivement à ceux qui sont dans le coin de venir y faire un tour.
Vous pouvez télécharger le texte de mon intervention, qui sera publié dans les actes du colloque, en cliquant ici : TexteBRittaudRJV2014.
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